CHATEAU DE MONTBRIAN 01480 MESSIMY SUR SAÔNE


vendredi 31 décembre 2010

mardi 14 décembre 2010

" Si Montbrian vous était conté." N° 0012011059



Association crée en mai 2001 :
Date d'enregistrement le 27 juin 2001

Présidente : Valérie LEROY
Trésorière : Jessica LOPATTA
Secrétaire : Stéphanie BLANC
Responsable de la communication : Vincent LEROY

lundi 13 décembre 2010

Article du progrés

Huit jours après la quasi-destruction du château de Montbrian, c’est l’auberge située dans l’enceinte du domaine qui a été la proie des flammes dans la nuit de mardi à mercredi. Troublant
 
Cette fois, c’est l’incendie de trop. Huit jours après la quasi-destruction du château de Montbrian à Messimy, ouvrage des XVII e et XVIII e siècles, en partie protégé par les Monuments historiques, les pompiers ont une nouvelle fois été appelés vers 23 h 40, mardi, pour un nouveau sinistre, à quelques mètres du premier incendie. Sur le même site, l’auberge de la Calèche était en flammes. Tout comme les vingt-deux boxes attenants au bâtiment, et dont il ne reste presque rien aujourd’hui.
Il fallait faire vite. Sauver la quinzaine d’équipes - ce que sont parvenus à faire les gérants du centre équestre, également situé dans l’enceinte du château. Évacuer aussi un père de famille et deux enfants qui résidaient dans une aile des bâtiments toute proche et les reloger dans un premier temps pour la nuit.
Pour le reste, au petit matin, malgré de gros moyens et le travail d’une quarantaine de sapeurs-pompiers, les dégâts étaient impressionnants, surtout sur la salle de restauration.
Ce second incendie, une semaine tout juste après celui du château proprement dit, a bien sûr réveillé le trouble qui entourait déjà le premier. Même si son origine n’est pas encore clairement définie, personne ne se risque, cette fois, à imaginer qu’il soit dû à un simple accident.
Évidemment, les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie de Trévoux restent encore discrets, tout en évoquant, à demi-mot, que l’origine criminelle est sérieusement étudiée. Ils reconnaissent bien sûr que, comme lors du premier sinistre, des témoins ont été entendus dans leurs locaux. Pour le reste, il faudra attendre un peu que les langues se délient.
Et cela pourrait intervenir rapidement. Car on sait aujourd’hui que depuis des années, la propriété et la personnalité de son propriétaire, un homme d’origine belge qui est revenu à Messimy après le premier incendie, a beaucoup fait « causer » dans le village, où il n’a visiblement pas que des amis.
On lui a en effet souvent reproché une « certaine légèreté » dans la « gestion » de son domaine. Au point de n’avoir pas songé à assurer sa propriété et que des locataires qui vivaient au château s’étaient plaints à diverses reprises de l’insalubrité des lieux. Bref, une foule d’éléments qui sont actuellement étudiés par les militaires pour mettre un nom sur l’éventuel incendiaire et tirer cette affaire au clair.
Olivier Leroy et Muriel Moustier

Article du progrés du



Après un nouvel incendie, mardi soir, au château de Montbrian à Messimy-sur-Saône, la piste d’un incendiaire en série se précise. Mais qui est visé et pourquoi ? Mystère
 
Un incendiaire en série ? Les gendarmes ne s’en cachent pas, la piste est prise très au sérieux, et l’affaire est « sensible ». Au point que l’enquête confiée conjointement à la brigade des recherches de Trévoux, en charge des affaires « délicates », et à la brigade de Thoissey, a bénéficié mercredi du renfort des grands spécialistes de l’incendie criminel : l’antenne lyonnaise de l’Institut national de police scientifique (INPS). Des techniciens capables de « faire parler » un tas de cendre, détecter les départs d’incendies volontaires, et l’emploi de substances accélérant le feu.
Le 29 novembre c’est la partie centrale du château de Montbrian qui avait été ravagée par les flammes. Le feu était parti d’un poêle à bois dans les sous-sols. Une cinquantaine de pompiers avait lutté deux jours contre les flammes. Une dizaine de locataires avait vu partir leur logement en fumée.
Si l’origine de cet incendie pouvait paraître accidentelle, étant donné la vétusté des lieux, le départ de feu de mardi dernier semble plus suspect. Cette fois c’est une salle de restauration de l’auberge la Calèche et les boxes des chevaux des écuries d’Astrée, attenants au château qui sont partis en fumée. De gros dégâts là encore, et même un locataire d’une maison attenante privé d’électricité après avoir été privé d’eau par l’incendie précédent. Un feu suspect, surtout quand on le rapproche de celui du 6 septembre où trois caravanes ont brûlé dans le camping du château, ainsi que de l’incendie de voitures à plusieurs reprises.
Quel but poursuit l’incendiaire ? Mystère… Le Château de Montbrian, érigé en 1690 sur l’emplacement d’une maison forte, est inscrit au titre des monuments historiques depuis janvier 1989 avec sa chapelle, ses douves et sa grille. Mais il était déjà en piteux état à l’époque du classement et n’a jamais été restauré. Propriété d’un citoyen belge, Gilbert Leroy, domicilié en Allemagne et en Afrique du Sud, il était partagé en appartements dont beaucoup de locataires dénonçaient l’insalubrité. En 2007, un conflit avec la mairie avait également défrayé la chronique concernant l’exploitation jugée illégale du camping dans le parc, puis l’installation de gens du voyage. Les gendarmes ont donc entamé un gros travail « d’environnement », des auditions tous azimuts de tous ceux qui de près ou de loin pourraient avoir une bonne raison de s’attaquer au château.
Frédéric Boudouresque

Article du progrès :

Les flammes, parties d’une chaufferie, ont ravagé, en début d’après-midi, la partie centrale du château de Montbrian à Messimy-sur-Saône.
 
Près d'une centaine de pompiers ont été mobilisés, cet après-midi, à Messimy-sur-Saône, pour circonscrire l’incendie qui s’était déclaré au château de Montbrian dont la chapelle et la grille sont classées monuments historiques.
Même si les gendarmes n’ont pas encore déterminé l’origine du sinistre, les flammes sont visiblement parties d'une chaufferie située en sous-sol. Elles se sont propagées par les planchers et les plafonds pour atteindre les deux étages de la bâtisse datant des XVIIe et XVIIIe siècle puis les combles et la toiture.
En fin d'après-midi, il ne restait que quelques foyers épars à éteindre. Mais les pompiers doivent passer la nuit sur place, des reprises de feu étant toujours possibles dans un bâtiment ancien contenant beaucoup de structures en bois.
Une dizaine d'occupants des lieux ont du être évacués. Trois d’entre eux, légèrement intoxiqués ou choqués, ont été pris en charge par le Samu.